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Friday, February 09, 2007

Approche linguistique du français.

Histoire
Article détaillé : Histoire de la langue française.
L'histoire de la langue française commence avec l'invasion de la Gaule par les armées romaines sous Jules Césaren 59 av. J.-C. La Gaule était alors peuplée d'une multitude de tribus celtes qui parlaient une variété de langues. Après la conquête du pays en 51 av. J.-C., et au cours des siècles suivants, la langue des Romains fut peu à peu adoptée par tous.
Linguistiquement une série complexe de transformations phonétiques et par la réduction des cas grammaticaux par rapport au latin. On estime généralement que la version romane des Serments de Strasbourg de 842 est le premier texte écrit en proto-français (ou romana lingua ou encore roman .)mention de l'existence d'une langue romane ne date que de 813, lors du Concile de Tours. Il faut attendre entre 880 et 881 pour le premier texte littéraire, la Séquence de sainte Eulalie, encore qu'on puisse considérer que la langue de ce texte est plus du picard que du français lui-même.
C'est en 1539 que l'ordonnance de Villers-Cotterêts impose le français comme langue du droit et de l'administration. Ce changement est important car tout au long du XVIIe siècle le français va s'imposer de plus en plus comme langue scientifique et comme langue d'enseignement. Le Discours de la méthode (1637) de René Descartes constitue de ce point de vue là une étape importante car il s'agit d'un des premiers essais philosophiques et savants écrits en français et non en latin.
Le 7 janvier 1972, le gouvernement français promulgue le décret N° 72-9 relatif à l'enrichissement de la langue française, prévoyant la création de commissions ministérielles de terminologie pour l'enrichissement du vocabulaire français.
La maintenance de la langue française est suivie par : l'Académie française, la Délégatio générale à la langue française et aux langues de France (DGLF), le Service de la langue française (Belgique), l'Office québécois de la langue française (OQLF), les Conseils supérieurs de la langue française de France, de Belgique et du Québec.

Voir aussi
Concile de Tours
Serments de Strasbourg
Séquence de sainte Eulalie
Édit de Villers-Cotterêts
Français langue étrangère

Vocabulaire

Étymologie
La majorité du fonds lexical français provient du latin (en tant que langue-mère) ou bien est construit à partir des racines gréco-latines. De nombreux termes possèdent un synonyme, l'un venant de la racine latine ancienne, l'autre étant populaire. Ces doublets sont surtout présents avec un nom (populaire) et l'adjectif dérivé (savant) : mère / maternel, frère / fraternel, cheveu / capillaire, foi / fidèle, froid / frigide, œil / oculaire, sûreté / sécurité, etc.
Le francique, en tant que superstrat, a laissé quelques mots importants et les emprunts sont nombreux : d'abord à l'anglais, puis à l'italien, aux autres langues romanes, aux langues germaniques tels que l'allemand ou le néerlandais, etc.

Néologismes
Certains néologismes français sont constitués à partir des racines latines ou grecques :
logiciel, domotique...
D'autres suivent les règles de suffixation :
baladeur créé pour remplacer l'anglais walkman et diskman.

Emprunts étrangers
Article détaillé : Emprunt lexical.
On estime à moins de 13% (soit 4 200 mots) les parts des mots d'origine étrangère dans la langue française courante soit environ les 35 000 mots d'un dictionnaire d'usage. 1 054 de ces mots sont d'origine anglaise, 707 italiens, 550 de l'ancien allemand, 481 des anciennes langues gallo-romanes, 215 arabes, 164 de l'allemand, 160 du celtique ancien, 159 espagnols, 153 hollandais, 112 perses et sanskrits, 101 des langues des Indiens d'Amériques, 89 de diverses langues asiatiques, 56 de diverses langues afro-asiatiques, 55 de langues slaves et de la Baltique, 144 d'autres langues diverses

Les variétés régionales du français

Afrique Francophone
La variation régionale, en français, peut être abordée de deux manières :
En considérant que le français est un synonyme de la langue d'oïl, ce qui implique que tous les dialectes romans du domaine d'oïl sont des variétés dialectales du français (voir l'article langue d'oïl).
En se limitant à ce qu'on appelle le « français régional », ensemble de variétés régionales qui restent très proches du français standard. C'est ce sens qui est développé ici.
Certains néologismes peuvent également être empruntés au vocabulaire du français régional. On appelle « français régional » les mots ou les expressions employés dans certaines régions de la francophonie, mais non retenus dans les dictionnaires académiques du français ou qui ne sont pas utilisés dans l'ensemble de la francophonie. Il ne s'agit pas de langue familière, mais bien du français qui a évolué de façon différente.
En France par exemple, le repas du matin s'appelle "petit-déjeuner", au midi le "déjeuner" et le soir le "dîner" ; au Québec, en Belgique et en Suisse, on dit "déjeuner", "dîner" et "souper". En Belgique et en Suisse, on dit "septante (70) et "nonante" (90) tandis qu'en Suisse on dit "huitante" (80) mais seulement dans certains cantons (la forme ancienne et aujourd'hui désuète de "huitante" était "octante"). Au Québec, en Suisse, en Belgique et dans certaines régions françaises, on dit "tantôt" là où le français de Paris mais aussi le français africain utilise "tout à l'heure" ; au Québec également, "magasiner" pour "faire des courses" (pour éviter l'anglicisme "faire du shopping"). Au Sénégal et en Afrique francophone, on parle parfois d'"essencerie" pour éviter le néologisme anglais de "station service", etc.
Ce ne sont que quelques exemples et le français est riche de différences lexicales dans ses variantes régionales.

Au Québec
Au Québec en particulier, l'espace linguistique francophone n'a plus été nourri de façon privilégiée par les apports de la métropole ni soumis à son influence, depuis la Conquête anglaise en 1760 jusqu'au XXe siècle environ. Le français y a conservé ses influences lexicales empruntées au vocabulaire de la marine du XVIIIe siècle ("barrer" une porte pour "verrouiller", par exemple), mais également des formes archaïques qui ont été maintenues en français nord-américain : on dit "présentement" pour "actuellement" (c'est un faux-ami, car le terme "présentement" en France et en Belgique signifie "là, maintenant, tout de suite"); on dit "breuvage" pour "boisson", soit la même nuance qui existe en anglais entre le "beverage" américain et le "drink" britannique, le terme québécois ayant conservé le même sens qu'en vieux-français, tandis qu'ailleurs dans la francophonie le mot a pris une connotation péjorative de "mauvaise boisson", ou encore, d'un "philtre" de sorcières dans les contes pour enfants ; le mot américain "beverage" est du reste, lui-même, issu du vieux-français.
Depuis la seconde moitié du XXe siècle, c'est une véritable ingénierie linguistique qui a participé de l'évolution du français québécois, notamment en inventant des équivalents québécois à des anglicismes. On dit "croustilles" pour "chips" ; "courriel" pour "e-mail" ; "fin de semaine" pour éviter l'anglicisme "weekend" ; etc.
L'Office québécois de la langue française (OQLF) est l'équivalent nord-américain francophone de l'Académie française en Europe : son rôle est à la fois consultatif et normatif. C'est le seul organisme de ce type dans toute la francophonie mondiale auquel l'Académie française reconnaisse une certaine légitimité (citation nécessaire). Le but de l'OQLF n'est pas de s'écarter de la norme internationale du français, mais d'encadrer sa variante nord-américaine, dans le respect des règles communes de la langue française.

En Wallonie et à Bruxelles (Belgique)
Le wallon a été remplacé par le français au fur et à mesure de l'instruction de la classe populaire, si bien qu'il ne soit quasiment plus. Les enfants qui allaient à l'école apprenaient la langue de la politique et de la bourgeoisie. Il en est resté des mots du vocabulaire typiquement wallon tels que "crâmer" (Brûler), "macrale" (Sorcière), "oufti" (Typiquement de Liège intraduisible, ce serait une sorte de "Diantre!" mais plus "populaire", "potchî foû" (S'énerver), "tournicoter" (Tourner en rond), "clinche" (poignée de porte) et des expressions idiomatiques telles que "tomber bas de ses clicotes" (Potchîr foû de ses clicotes, l'expression complète pour s'énerver), "Petèye-crompîre" (Pomme de terre petée. C'est à dire, avec la peau, enveloppée dans de l'aluminium et passée au four, ou à l'ancienne, sans alu, et durectement dans les braises), "Tesse to po !" (Tais-toi donc un peu!) et "C'est todi les petits que l'on språtche" (C'est toujours les petits que l'on écrase).
En général, seuls quelques-uns de ces mots et expressions sont utilisés couramment dans la langue parlée. Souvent pour continuer a garder des contacts avec les plus anciens qui parlaient plus le wallon que les jeunes. Et ils conservent de cela un français teinté d'expressions wallonnes.

Prononciation
Article détaillé : Prononciation du français.

Orthographe du français
L'Académie française et des institutions analogues d'autres pays francophones ont approuvé une série de rectifications orthographiques proposées en 1990 par un rapport du Conseil supérieur de la langue française. Ces rectifications portent sur moins de 3 % du vocabulaire. En outre, l'Académie française souligne que ces rectifications n'ont pas de caractère obligatoire, mais qu'elles sont recommandées. Ces propositions sont décrites dans l'article : Rectifications orthographiques du français.
Notons que, de tous temps, l'orthographe du français a subi de nombreuses rectifications, mais que l'habitude littéraire d'adapter les ouvrages dans l'orthographe officielle du moment nous donne une impression de continuité que la langue française écrite, en fait, n'a jamais eue

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